À l'occasion de la 75e édition du Festival de Cannes, Magali Payen est revenue dans une interview pour Vert, le média qui annonce la couleur avec la journaliste Juliette Quef sur les thèmes de l’écoproduction, de la responsabilité des leaders culturels ou encore de la nécessité de proposer à l’écran de nouveaux récits de sobriété heureux et inspirants. Elle évoque aussi la création du studio de production Newtopia avec Cyril Dion et Marion Cotillard.
Festival de Cannes, le cinéma doit encore travailler pour réduire ses impacts environnementaux et changer ses récits sur notre société
Profitant de la 75e édition du Festival de Cannes, notre présidente Magali Payen, également fondatrice du mouvement de mobilisation citoyenne On Est Prêt, a répondu aux questions de Juliette Quef de Vert, le média qui annonce la couleur, au sujet des impacts environnementaux du cinéma, aussi bien en matière d’émissions de gaz à effet de serre que d’imaginaires véhiculés.
« On a un enjeu de formation à tous les échelons de la société, auprès de l’ensemble des décideurs politiques, économiques, etc. Moi, je m’intéresse surtout aux décideurs et aux leaders culturels, notamment ceux qui font ce genre de programmation et qui ont un rayonnement immense. »
Magali Payen a fondé Imagine 2050 en 2018. Notre raison d’être : accompagner et former les leaders culturels à la création et à la diffusion des nouveaux récits. Ils ont un rôle clef à jouer dans la révolution écologique à mener pour bâtir une société désirable, juste et respectueuse de la biosphère. Pour mener à bien notre mission, nous avons développé et repris quatre outils adaptables aux différents domaines d’activités de nos clients : la conférence Imagine 2050, des formations, des ateliers créatifs et des fresques, et enfin des activités de conseil.
Ce sont déjà des milliers de leaders culturels, journalistes, publicitaires, créateurs et créatrices ou encore communicants et communicantes, que nous avons pu former.
Dans cette interview, la présidente d'Imagine 2050 explique en quoi le monde du cinéma, et plus largement de l'audiovisuel si on englobe les chaînes de télévision et les plateformes vidéo, a un rôle majeur à jouer dans la transition écologique. Du producteur ou de la productrice de film indépendant, en passant par les scénaristes et les réalisateur.rice.s, jusqu'aux studios hollywoodiens ou européens, chacun peut agir sur les normes sociales véhiculées par le cinéma : « Nous avons besoin de récits pour raconter une nouvelle manière de faire société qui respecterait les limites planétaires et la justice sociale. Pour cela, je m’inspire beaucoup de la Théorie du Donut de Kate Raworth. Il s’agit d’inventer un monde qui intègre les contraintes du réel et compose au mieux à l’intérieur de celles-ci. L’aspect mobilisation nous semble très important, car lorsqu’on émeut, on doit aussi donner des outils concrets pour que le spectateur agisse à son échelle. »
Pour découvrir l’interview complète de Magali Payen sur les enjeux écologiques pour l'industrie du cinéma, rendez-vous sur le site de Vert, le média qui annonce la couleur ! Et pour en savoir plus sur nos activités, n’hésitez pas à nous contacter.
