Vous le savez bien, nous allons traverser une zone de fortes turbulences qui vont affecter notre confort et nos privilèges. Pour continuer à avancer, vous savez aussi qu’il sera nécessaire d'apprendre à y renoncer.
Vous pensez qu’il vaut mieux prendre le changement par la main avant qu’il nous prenne par la gorge - cette maxime (prêtée à Winston Churchill) pourrait être la votre ! Vous voyez la planification écologique et l’économie de guerre comme des outils nécessaires pour accompagner la décroissance et la déconsommation.
Et l’actu vous donne raison : vous accueillez d’un œil amusé le plan de sobriété annoncé par Emmanuel Macron et le phénomène de “grande démission” qui traverse l’Atlantique, amplifié par le dernier tube de Beyoncé !
La norme sociale que vous aimeriez déconstruire ? Le travail comme valeur suprême, la consommation débridée et la croissance comme variables de notre bonheur tant à l’échelle individuelle que collective. Vous rejoignez ainsi volontiers les diplômés de grandes écoles qui ont débunké cet idéal et appelé leurs pairs à bifurquer lors de tonitruantes tribunes pré-estivales.
Des clés pour agir :
Moins consommer.
Vous avez déjà changé vos modes de vie pour réduire vos impacts environnementaux et sociaux, rappelons quelques uns parmi les plus efficaces :
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la réduction drastique de la consommation de viande et des déplacements en avion et en voiture quand les alternatives existent.
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l’isolation thermique de l'habitat.
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le choix d'une banque et d'un fournisseur d'énergie les plus indépendants possibles des industries fossiles.
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l’achat en seconde main, seulement quand on en a besoin, et les usages partagés.
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le boycott des marques écocides.
Faire muter son entreprise.
Les bilans carbone c’est une première étape indispensable pour en finir avec le business as usual mais vous voudriez aller beaucoup plus loin.
Par exemple, produire moins mais mieux. Et ça marche ! Par exemple, en réduisant d’un tiers le nombre d’articles que The Guardian publiait chaque semaine jusqu’en 2019, le média a fortement augmenté ses audiences.
De leur côté, les jeunes pousses de l’industrie de la mode se mettent à produire “à la demande” pour en finir avec le gaspillage de matières premières et d’énergie, les pollutions… Dans vos métiers, le moins mais mieux, ça donnerait quoi ? Et pourquoi pas monter un groupe de travail pour partager vos intuitions avec vos collaborateur·rice·s et initier la transformation ?
Travailler autrement.
Car de nouvelles manières d’être au travail émergent :
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basculer dans l’économie sociale et solidaire où les métiers prennent enfin tout leur sens. Le salaire pourrait en pâtir mais la vie y est plus riche ;)
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travailler moins pour vivre mieux. Pendant que les uns rejoignent le mouvement FIRE “financial independance, retire early” (indépendance financière, retraite précoce), d’autres ont simplement adopté un style de vie plus frugal leur permettant de s’offrir une réduction du temps de travail
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rejoindre une coopérative pour un cadre mutualisé et solidaire où le rapport au travail est fondé sur un lien social et non sur un lien de subordination ou un rapport commercial.
Se former à la permaculture.
Elle a le vent en poupe et bien au-delà du jardin : la permaculture n’est pas seulement un chemin pour atteindre l’autonomie alimentaire et énergétique ! Car ses principes inspirés de la nature ouvrent également sur des manières résilientes de faire société.
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