Votre solution radicale : se reconnecter à l'essentiel !

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C'est une invitation à changer son monde intérieur pour changer le monde extérieur : en tissant des liens plus profonds avec soi-même, avec les autres, avec la nature et les entités spirituelles laïques ou propres aux traditions et philosophie de chacun·e. En cultivant aussi l'émerveillement, la joie et en œuvrant à plus grand que soi.

La norme sociale que vous aimeriez déconstruire ? La croyance en une supériorité de l'homme sur la nature, devenue paroxystique avec le capitalisme qui a normalisé la prédation sur les ressources naturelles et aliéné une partie de l’humanité. Aussi, vous croyez moins aux mesures politiques et à la responsabilité des entreprises qu’en la capacité de chacun·e à repenser sa manière d’être au monde, à prendre soin de soi et par extension au reste du vivant humain et non-humain autour de soi.

L’enjeu : une grande reconnexion après la grande séparation qui remonte bien plus loin que la révolution industrielle. Car c’est au Néolithique, quand apparaît l’activité agraire et l'élevage des animaux, que le domestique prend le pas sur le sauvage. Domestication qui, au fil des siècles, est allée en accélérant au point de mettre tout le vivant en danger.

Des clés pour agir :

Tou·te·s dehors !

C’est aux abords de la vie sauvage, sans la déranger, que se réveille l’idée que nous ne sommes ni au-dessus, ni à côté de la nature mais bien une pièce de ce magnifique puzzle, un maillon dans plusieurs de ces écosystèmes que nous malmenons.

C’est la raison pour laquelle, bonne nouvelle, nous voyons fleurir les programmes de pédagogie active au contact de la nature pour les enfants et les stages de reconnexion loin des clameurs de la ville, en éco-lieux ou même dans des monastères laïcs pour les plus inspiré·e·s qui, soit dit en passant, serraient de plus en plus nombreux·ses.

Expérimenter l’entraide, cette autre loi de la jungle.

Altruisme, coopération, bienveillance : en voilà des mots teintés de désuétude que l’étude de Pablo Servigne et Gauthier Chapelle a remis au goût du jour en apportant les preuves accablantes que ceux qui s’adaptent le mieux aux vicissitudes ne sont pas toujours les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus.

Un outil pour l’activer dès demain ? Le mécénat de compétence par exemple : un don en nature proposé par l’entreprise pour aider une ONG ou association en mettant à sa disposition du temps de travail de ses salarié·e·s. Une manière de mettre ses talents professionnels ou personnels au service d’un impact environnemental et/ou social directement mesurable.

À savoir : la démarche est encouragée par des mesures fiscales, y’a plus qu’à…

À l’échelle du secteur, il est grand temps aussi de se lancer dans la coopétition (contraction de coopération et compétition) soit chercher ensemble les solutions permettant à toute la filière de relever des défis communs en mutualisant toutes ses forces.

Un supplément d’âme dans l’entreprise ?

Un peu taboue, l'expression de la vie intérieure est pourtant déjà présente, même si peu visible, dans les environnements professionnels où arrivent encore timidement les méditations pleine conscience (mindfulness), pratiques de développement personnel, engagements autour de l’écologie ou actions solidaires. Pour autant, quelques entrepreneurs et dirigeants vont plus loin, affirmant même dans une tribune que leur foi les « soutient » et qu’elle les « aide à relire les actions posées dans l’entreprise ». En ces périodes marquées par les tiraillements existentiels, notamment chez les jeunes, vous pourriez déjà proposer à vos collaborateur·rice·s, dans le respect de la sensibilité de chacun·e, des rituels qui redonnent de la place aux sensations et aux émotions.

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